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16 décembre 2025Après douze ans passés comme manager et formateur dans un réseau national de gestion de patrimoine, ce professionnel a créé Ingésens pour offrir un conseil affranchi des contraintes commerciales. Plongée dans une pratique du conseil patrimonial qui remet l’humain au centre.
Le bureau de Mathieu Pierre-Quaglia ne ressemble pas à une agence bancaire classique. Pas de box aseptisés, pas de plaquettes commerciales empilées sur un présentoir. « Après des années à former des conseillers et à manager des équipes, j’avais envie de retrouver l’essence du métier : comprendre les besoins réels des gens et leur apporter des solutions qui ont du sens », explique le fondateur d’Ingésens Gestion Privée. Une démarche qui tranche avec les pratiques standardisées des établissements traditionnels.

Du grand réseau à la structure indépendante : un parcours en rupture
La trajectoire professionnelle de Mathieu Pierre-Quaglia illustre une mutation du secteur du conseil patrimonial. Entré dans la profession en 2006 au sein d’un réseau national, il cumule aujourd’hui près de vingt ans d’expérience. Rapidement promu manager après deux ans de terrain, il recrute et forme des équipes, pilote des projets d’investissement d’envergure pendant une dizaine d’années. Pourtant, cette ascension s’accompagne d’un éloignement progressif du cœur de métier qui le dérange.
« Les grands réseaux offrent une formation solide et une méthodologie éprouvée, mais ils imposent aussi des contraintes commerciales qui ne correspondent pas toujours à l’intérêt du client », analyse-t-il sans détour. En 2018, il franchit le pas de l’indépendance et fonde Ingésens, un cabinet qui se positionne comme un « micro family office » accessible au plus grand nombre.
Ce positionnement séduit une clientèle lassée des propositions standardisées. « La plupart de mes clients arrivent déçus par leur banquier », constate-t-il. Les témoignages recueillis confirment cette tendance : NC de Nice évoque sa « déception » face aux prestations bancaires successives, FG de Neuviller souligne la différence avec « les grandes structures de gestion en patrimoine ».
Pour vérifier qu’un conseiller en gestion de patrimoine est bien enregistré, consultez le registre ORIAS, l’organisme officiel qui recense tous les professionnels de l’assurance, de la banque et de la finance.
Le concept de “micro family office” : un service haut de gamme accessible
Le concept de family office désigne traditionnellement des structures dédiées à la gestion de patrimoine des familles très fortunées. Services sur mesure, disponibilité permanente, expertise pointue : ces prestations haut de gamme restent généralement inaccessibles aux patrimoines modestes. « Je voulais replacer l’humain au centre et proposer des services moins coûteux, sans intermédiaires, et plus adaptés à mes clients », explique Mathieu Pierre-Quaglia.
Son ambition : transposer les principes du family office à une clientèle plus large. « Gérer son patrimoine, anticiper sa succession et sécuriser ses actifs ne sont pas réservés aux grandes fortunes », affirme-t-il. Le cabinet accompagne aussi bien des primo-accédants que des chefs de famille ou des dirigeants de PME, avec le même niveau d’exigence qu’un family office traditionnel.
Cette approche se traduit concrètement par une disponibilité inhabituelle dans le secteur, des points d’étape systématiques et un suivi personnalisé dans la durée. « Les intérêts de mes clients guident chacune de mes actions », insiste-t-il. Un engagement qui trouve écho dans les retours clients soulignant sa réactivité et sa capacité d’écoute.
Une palette de services étendue : de l’immobilier aux placements alternatifs
Le modèle économique d’Ingésens repose sur trois piliers complémentaires. Premier volet : l’investissement immobilier, avec ou sans dispositif fiscal. Détenteur de la carte de transaction immobilière, Mathieu Pierre-Quaglia peut accompagner ses clients dans l’achat ou la vente de biens, tout en les orientant vers les montages les plus adaptés – loi Malraux, loi Denormandie, location meublée non professionnelle (LMNP), nue-propriété, monuments historiques.
Deuxième axe : les placements financiers, du plus classique (assurance-vie, compte-titres, PEA) aux plus spécialisés (SCPI, private equity, groupements fonciers viticoles, crowdfunding). « Je ne propose pas de produits maison. Je peux aller chercher ce qui existe de mieux sur le marché pour chaque situation », précise le conseiller.
Troisième pilier depuis son adhésion au label Courtier d’Avenir (groupe Empruntis) : le financement des acquisitions, qu’il s’agisse de crédits immobiliers, de prêts à la consommation ou de rachats de crédits.
Pour mieux comprendre les différents placements financiers, la Banque de France propose un portail d’éducation financière accessible à tous.
Les SCPI, pierre angulaire d’une stratégie patrimoniale accessible
Dans l’éventail des solutions proposées, les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) occupent une place centrale. Ces véhicules d’investissement permettent à des particuliers d’accéder à l’immobilier professionnel, bureaux, commerces, établissements de santé, logistique avec des tickets d’entrée modestes.
Le principe attire une clientèle qui cherche des revenus complémentaires sans les contraintes de la gestion locative directe. « Les SCPI de rendement distribuent actuellement entre 4 et 5% par an net de frais, avant fiscalité », détaille Mathieu Pierre-Quaglia. Un niveau de performance qui séduit dans un contexte de taux d’épargne réglementée historiquement bas. Les baux commerciaux de 6 à 9 ans, voire 15 ans sur certains marchés étrangers comme l’Allemagne, offrent par ailleurs une visibilité appréciable sur les revenus.
La fiscalité reste néanmoins un point d’attention. Les loyers issus de parts de SCPI sont imposés comme revenus fonciers, au barème progressif de l’impôt sur le revenu augmenté des prélèvements sociaux (17,2%). Le choix entre régime réel et micro-foncier dépend du montant total des revenus fonciers du foyer et de sa situation patrimoniale globale.
Pour plus d’informations sur les SCPI, consultez le site de l’Association Française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM) et la page dédiée de l’Autorité des Marchés Financiers.
La location meublée sur mesure : une expertise qui fait la différence

Au-delà des produits standardisés, Mathieu Pierre-Quaglia a développé une expertise particulière dans la conception de montages immobiliers personnalisés en location meublée. « Je ne me contente pas de proposer des résidences gérées toutes faites. Je construis des stratégies sur mesure adaptées à chaque profil d’investisseur », explique-t-il.
Cette approche permet d’aller au-delà des résidences de services classiques (étudiantes, seniors, affaires ou tourisme) pour créer des investissements locatifs meublés parfaitement calibrés. Le conseiller étudie le marché local, identifie les typologies de biens les plus pertinentes, optimise le montage fiscal et accompagne la mise en location. Une démarche artisanale qui demande du temps mais génère des résultats plus adaptés aux objectifs de chacun.
Le site Service-Public.fr propose des informations détaillées sur la fiscalité de la location meublée.
Une fiscalité BIC à maîtriser
La fiscalité diffère du locatif nu. Les revenus sont imposés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), avec possibilité d’opter pour le régime micro-BIC (abattement forfaitaire de 30%, voire 50% en meublé de tourisme classé) ou le régime réel permettant de déduire charges et amortissements. « Le régime réel s’avère souvent plus intéressant fiscalement, mais cela nécessite une analyse au cas par cas », nuance Mathieu Pierre-Quaglia.
Pour tout comprendre sur la fiscalité de la location meublée, Service-Public.fr propose un guide complet. Le site Impots.gouv.fr détaille également les obligations déclaratives.
Un modèle économique fondé sur la transparence et la disponibilité
Ce qui distingue Ingésens des acteurs traditionnels tient moins aux produits proposés qu’à la méthode employée. « Le produit financier n’est qu’un outil qui répond à une problématique », résume Mathieu Pierre-Quaglia. « C’est l’accompagnement qui est primordial pour atteindre ses objectifs en restant fidèle à ses valeurs. »
Cette philosophie se traduit par une exigence de transparence. Le conseiller prend le temps d’expliquer les mécanismes de chaque solution, leurs avantages comme leurs limites. L’objectif : permettre au client de comprendre les enjeux et de prendre des décisions éclairées.
Le processus débute systématiquement par un audit patrimonial gratuit d’une trentaine de minutes. « On ne parle pas immédiatement de produits. On établit un diagnostic complet : situation financière, objectifs, contraintes, appétence au risque », précise le fondateur. Cette phase aboutit à l’élaboration d’un plan patrimonial personnalisé, présenté au client avant toute mise en œuvre.
L’Institut National de la Consommation propose des conseils indépendants pour mieux comprendre les différents produits d’épargne et d’investissement.
Un respect affiché du patrimoine et du travail
Au-delà de la technique financière, le discours du fondateur d’Ingésens insiste sur une dimension éthique. « Derrière chaque euro de patrimoine, se cache quelqu’un qui a sué en travaillant pour le gagner », rappelle-t-il. Cette conscience du sacrifice que représente l’épargne nourrit son approche du conseil.
La gestion patrimoniale version Ingésens dépasse donc le simple rendement financier. Elle intègre une dimension humaine, la compréhension des objectifs de vie, des contraintes, des valeurs et une exigence de cohérence entre les moyens déployés et les fins recherchées.
Après sept ans d’activité, le cabinet s’est construit une clientèle à l’échelle nationale. Les témoignages recueillis soulignent la réactivité du conseiller, sa capacité d’écoute et la qualité du suivi dans la durée. Des retours qui confirment l’adhésion à un modèle artisanal dans un secteur dominé par les grandes structures.
Les défis d’un modèle artisanal
Si l’approche personnalisée séduit, elle pose la question de la scalabilité. Comment un professionnel seul peut-il maintenir ce niveau d’exigence à mesure que sa clientèle s’étoffe ? La disponibilité affichée est-elle tenable sur le long terme sans risquer l’épuisement ou la dégradation du service ?
Le secteur du conseil en gestion de patrimoine connaît par ailleurs des mutations profondes. Digitalisation de la relation client, automatisation de certaines tâches, émergence de nouveaux acteurs technologiques : les indépendants devront s’adapter pour rester compétitifs. La question de la transmission de l’activité se posera également, dans un modèle aussi centré sur la personnalité de son fondateur.
Vers un conseil patrimonial réinventé ?
L’exemple d’Ingésens illustre une tendance de fond dans le conseil patrimonial : la recherche d’un modèle plus transparent, plus proche du client, affranchi des contraintes commerciales des grands réseaux. Une évolution portée par des professionnels expérimentés qui choisissent l’indépendance pour retrouver le sens de leur métier.
Reste à voir si ces structures artisanales parviendront à se développer sans perdre leur âme, dans un secteur où la réglementation se durcit et où les exigences technologiques augmentent. Pour les clients en quête d’un accompagnement sur mesure, elles offrent en tout cas une alternative crédible aux acteurs traditionnels.
Pour ceux qui valorisent la proximité et la personnalisation, les cabinets indépendants comme Ingésens démontrent qu’une autre pratique du conseil patrimonial est possible. Une pratique où la performance ne se mesure pas uniquement en points de rendement, mais aussi en qualité de relation et en pertinence de l’accompagnement.
Contact : Ingésens Gestion Privée
Site web : ingesens.fr
Pour aller plus loin :




